Toxware:

logiciel qui, d'abord attractif, prometteur, rentable, de par son usage, devient avec le temps plus coûteux et nuisible que profitable à l'utilisateur.

Exemples:

Terminologie:

Ce terme est une contraction de toxic et de software, inspiré de l'assemblage des notions de malware (lui même contraction de malicious software) et toxic loan (prêt toxique).
Un prêt toxique est souvent caractérisé par deux périodes de remboursement, la première produisant l'attractivité du produit, par un taux bas et relativement peu variable, toute la rémunération du risque étant reportée sur la deuxième période, par des taux variables contruits sur des formules complexes mettant en jeu des indices multiples, entrainant une rénumération dudit risque bien supérieure aux standards du marché.
Le toxware fonctionne de la même manière: gratuité ou coût de licence réduit, assistance généreuse à la mise en oeuvre, tant que l'acheteur peut facilement faire retour arrière, tout cela correspondant à la première période d'un prêt toxique.
La deuxième période est donc celle des montées des abonnements, des fins de promotions, des versions imposées, de la nécessité d'un support de plus en plus onéreux.
Cela correspond à "Utilisez dès maintenant, payez plus tard (mais beaucoup plus cher)"
Un malware est un logiciel malveillant par nature, même si rien n'empêche d'en chercher source de profit en vendant de quoi s'en débarrasser ou s'en prémunir. La frontière entre malware et toxware n'est pas étanche. La motivation du toxware n'est pas d'abord la nuisance, mais le profit, il n'est donc pas malveillant par nature, mais il peut le devenir par moyen.
Toutes le notions décrites ci-dessus sont bien connues et ne datent pas d'hier. L'intérêt de ce nouveau terme encore inconnu de Google à ce jour est de pouvoir caractériser rapidement un logiciel ou un application intégrant ces procédés comparables aux emprunts toxiques (à la manière de ce qu'on désiqne par obsolescence programmée dans d'autres domaines).
Martin Depauw, ingénieur en informatiques,
Lyon, 12 novembre 2015.